La Fraternité qui est dans le nom du Mouvement, c’est celle dont nous parle aussi le Pape François dans l’encyclique Fratelli Tutti
Le pape François convoque en octobre 2018 un synode sur le thème :
Les jeunes, la foi et le discernement des vocations.
Aux mouvements de jeunes à propos de la préparation du Synode 2018
Paris, le 20 février 2017
Chers amis,
Au cours de sa rencontre du 6 février dernier, le Conseil Permanent de la Conférence des Évêques de France a chargé le Conseil pour la Pastorale des Enfants et des Jeunes en lien avec le Service national pour l’Évangélisation des Jeunes et pour les Vocations de rédiger la synthèse des réponses qui seront adressées à Rome, dans le cadre de la préparation du synode des évêques d’octobre 2018 qui portera sur « la foi, les jeunes et le discernement des vocations ». Peut-être avez-vous déjà pris connaissance du document préparatoire paru en janvier qui permet de réfléchir sur nos pratiques en pastorale des jeunes et pastorale des vocations (document disponible sur http://www.jeunes-vocations.catholique.fr).
Afin que vous puissiez aussi contribuer en tant que mouvement, si vous le souhaitez, nous vous transmettons les informations concernant la méthode proposée et le planning décidé afin que soit envoyée la synthèse française demandée à Rome par le Secrétariat pour le synode en octobre prochain. Les éléments ci-dessous font suite au courrier de Mgr Moutel, président du CPEJ, à ses confrères évêques :
- Travail dans les diocèses, mouvements ou congrégations.
Chaque diocèse ou institut de vie consacrée ou association de fidèles trouvera les modes et les groupes appropriés pour la lecture du document préparatoire et la préparation des réponses.
Nous vous invitons bien sûr à y associer les jeunes de la tranche d’âge concernée (16-29 ans).
Les responsables de la pastorale des jeunes et des vocations seront aidés par une journée de rencontre et de formation, le 9 mars prochain à Paris, autour de la synodalité et du document préparatoire. Cette journée suscite un grand intérêt puisque près de 200 personnes sont déjà inscrites. Les jeunes pourront également répondre, en ligne, au questionnaire qui sera diffusé à partir du 1er mars par le secrétariat du synode à Rome et relayé sur les sites et réseaux sociaux à destination des jeunes français.
- Les réponses au questionnaire sont à retourner avant le 14 juillet 2017, sous forme numérique (document Word.doc) au SNEJV via l’adresse suivante synode2018@cef.fr
Les réponses aux 15 questions du document (lire la situation) plus celles qui concernent notre continent européen (on peut choisir de privilégier seulement quelques questions) : 3 pages A4 au maximum.
1 à 3 initiatives qui ont porté du fruit dans le cadre de la pastorale des vocations (1 page A4). La recension de ces expériences constituera un enrichissement de toute la CEF après les réflexions partagées à l’assemblée plénière de novembre 2016 dont vous trouverez la synthèse dans le document joint à ce courrier. Le CPEJ préparera la réponse aux questions qui touchent aux données nationales (soit la partie : « par pays ‘Recueillir les données’ »)
En vous remerciant pour la part active que vous prendrez à cette préparation du synode, soit à travers les groupes de travail qui se mettront en place dans les diocèses, soit que vous susciterez dans votre mouvement, nous vous adressons nos salutations très fraternelles.
Sr Nathalie BECQUART, Directrice du SNEJV
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Texte du conseil Permanent:
« Dans un monde qui change,retrouver le sens du politique »
Les débats qui parcourent la Société Française depuis plusieurs mois ont été l’occasion de nombreuses prises de parole et de réflexions. Ce texte se veut pédagogique et pour tous. En voici un extrait:
Solidarité
Une société vivante ne peut être la simple addition d’intérêts ou d’accords particuliers. Elle repose nécessairement sur la recherche du bien commun et la mise en œuvre de moyens de solidarité efficace.C’est une des grandes responsabilités de l’État d’organiser cette solidarité, surtout dans les périodes de grandes difficultés économiques.Partager dans les périodes d’opulence peut paraître relativement indolore:il ne s’agit que distribuer le superflu. Dans les périodes de restriction, il s’agit de partager en prenant sur le nécessaire.
Dans cette société, l’écart entre ceux qui peuvent compter sur la sécurité et ceux qui sont plongés dans la précarité ne cesse de s’accroître. De plus en plus de nos concitoyens ne peuvent plus bénéficier du droit au travail.Il est illusoire de penser que des indemnités financières peuvent compenser cette carence. la fragilité de l’emploi suscite des crispations de la part de ceux qui jouissent d’un emploi garanti et d’avantages sociaux assurés.La défense des droits acquis se substitue à la volonté de partager et d’intégrer de nouveaux bénéficiaires.Les plus jeunes sont les premières victimes d’un système inégalitaire. Pourtant beaucoup d’entre eux attendent d’être appelés pour prendre leur place dans notre société.
Alors que le dynamisme économique suppose des encouragements durables à l’initiative et à la prise du risque, L’État doit gérer positivement la tension entre un libéralisme sans contrôle et la sauvegarde des mécanismes de protection sociale(assurance maladie,retraite,chômage,etc). cet objectif doit nécessairement ressortir des projets soumis au vote des citoyens.